vie, éveil et mort de Bouddha
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vie, éveil et mort de Bouddha
Même la tradition a déifié Bouddha, ce que j'aime le plus en lui est son humanité. Il n'est pas un dieu, il a connu la souffrance et le doute, il a fait des erreurs. Puis, il s'est éveillé.
Gautama est né au VI siècle avant notre ère, au sein d'une famille aristocratique du nord-est de l'Inde. Il avait tout ce qu'il pouvait espérer du monde dans lequel il vivait, il avait l'amour, la prospérité matérielle, un statu social plus qu'enviable, la jeunesse, la santé... Pourtant, au fond de lui, il savait qu'il n'était pas véritablement heureux. D'après la légende, il était un grand prince dont le père avait cherché à protéger de tous les malheurs du monde. Du manque, de la maladie, de la vieillesse, de la mort, il ne connaissait rien. Puis, un jour, à 29 ans, il vit un vieillard. Terrifié, il demanda à son serviteur de lui expliquer la vérité. Celui-ci le conduit alors hors de sa prison dorée. Et il vit. Il vit un mendiant déformé par la maladie, il vit une procession funèbre préparant un cadavre à l'incinération puis il vit un ascète, un homme ayant renoncé au monde et cherchant à s'en libérer par la privation.
Bouddha compris la souffrance latente qui ne l'avait jamais quitté, il compris que son "bonheur" n'était qu'une illusion éphémère, une façade susceptible de tomber à tout moment, derrière laquelle il n'y avait que la pauvreté, la maladie, la vieillesse, la perte et la mort. Le monde ne pouvant ainsi offrir que des distractions passagères, il décida de chercher l'accomplissement en vivant comme cet ascète, refusant le monde. Il abandonna sa famille, son palais, ses richesses, sa position et tout ce qu'il avait sans regarder en arrière. Il jeta ses bijoux et ses lourdes boucles d'oreilles, il jeta ses parures et se vêtis de haillons. Chaque jour, il cherchait à se priver de plus que la veille. Son ardeur ascétique fut bien sûr remarqué, il acquis une certaine réputation et cinq hommes se firent disciple auprès de lui. Malgré tout, il ne trouvait toujours pas le bonheur. Il décida d'aller jusqu'au bout de l'ascèse et cessa de se nourrir sous l'admiration de ses disciples. Mais, alors qu'il allait mourir de faim, il céda, et accepta un bol de riz offert par une villageoise compatissante. Il compris que tout ça était vain et ne le menait qu'à une nouvelle souffrance.
Ses disciples virent cet "échec" comme une faiblesse, il le méprisèrent et l’abandonnèrent. Gautama était seul. Il aurait pu rentrer auprès de sa famille et retrouver l’opulence, mais il n'en voyais pas l'intérêt, et savait que tout ce que cette vie aurait à lui offrir était vain. Il aurait pu reprendre son ascèse, se mortifier avec zèle, mais il ne voyais là qu'un nouvel excès tout aussi futile. Il se remis à se nourrir, en prenant une fois par jour un bol de riz offert par les villageois apitoyés. Le monde devait lui paraître bien vide de sens... Il médita sur sa condition, sur ce qu'il avait vécu et sur ce qui lui restait à vivre. Et il décida d'en finir. Il s’assit au pied d'un arbre et se promis à lui même de ne pas en bouger avant d'avoir compris.
S'en suis un épisode symbolique, comparable à la tentation de Jésus dans le désert. Mara, dieu de la mort, apparaît à Gautama. Il lui propose de lui offrir tout ce qu'on peut trouver dans le monde : richesse, pouvoir, luxure. Il lui offre tout ce qui peut lui être offert. Mais Bouddha reste impassible. Il sait que rien de tout cela n'a vraiment d'importance. Les filles de Mara dansent autour de lui, il reste impassible. Il sait que tout les cadeaux qui peuvent il être fait sont futile, fugace et insatisfaisant. Il ne se laisse pas distraire par les promesses mensongères de Mara, il n'y accorde pas la moindre importance. Alors, il touche le sol, prend la Terre à témoin : il est libre. Mara disparaît et Gautama se fera désormais appeler Buddha, l'éveillé.
Suite à cela, Bouddha voyagera énormément et séduira les foules par sa sérénité et la sagesse de chacun de ses mots. Une large communauté se formera autour de lui. Ses disciples suivront la voie du milieu, s'abstenant autant des illusions de la vie mondaine que de celle de l'extrême ascétique. Ils étaient nomades, ne s'encombraient d'aucune possession, ne fondaient pas de famille et ne procréaient pas, ne commettaient aucun mal, ne mangeaient qu'un repas par jour, ne prenaient que ce qui leur était offert et refusaient l'argent, ne s'enivraient pas, ne mentaient pas et consacraient toute leur vie à chercher l'éveil et à aider les autres à s'y diriger.
A 80 ans, Bouddha succomba à une indigestion. Tous les éléments qui composaient son être se dissipèrent, ne laissant en le monde rien d'autre de lui que son enseignement. Il connu le Parinirvana, l'extinction parfaite et totale, sans reste, sans trace.
Gautama est né au VI siècle avant notre ère, au sein d'une famille aristocratique du nord-est de l'Inde. Il avait tout ce qu'il pouvait espérer du monde dans lequel il vivait, il avait l'amour, la prospérité matérielle, un statu social plus qu'enviable, la jeunesse, la santé... Pourtant, au fond de lui, il savait qu'il n'était pas véritablement heureux. D'après la légende, il était un grand prince dont le père avait cherché à protéger de tous les malheurs du monde. Du manque, de la maladie, de la vieillesse, de la mort, il ne connaissait rien. Puis, un jour, à 29 ans, il vit un vieillard. Terrifié, il demanda à son serviteur de lui expliquer la vérité. Celui-ci le conduit alors hors de sa prison dorée. Et il vit. Il vit un mendiant déformé par la maladie, il vit une procession funèbre préparant un cadavre à l'incinération puis il vit un ascète, un homme ayant renoncé au monde et cherchant à s'en libérer par la privation.
Bouddha compris la souffrance latente qui ne l'avait jamais quitté, il compris que son "bonheur" n'était qu'une illusion éphémère, une façade susceptible de tomber à tout moment, derrière laquelle il n'y avait que la pauvreté, la maladie, la vieillesse, la perte et la mort. Le monde ne pouvant ainsi offrir que des distractions passagères, il décida de chercher l'accomplissement en vivant comme cet ascète, refusant le monde. Il abandonna sa famille, son palais, ses richesses, sa position et tout ce qu'il avait sans regarder en arrière. Il jeta ses bijoux et ses lourdes boucles d'oreilles, il jeta ses parures et se vêtis de haillons. Chaque jour, il cherchait à se priver de plus que la veille. Son ardeur ascétique fut bien sûr remarqué, il acquis une certaine réputation et cinq hommes se firent disciple auprès de lui. Malgré tout, il ne trouvait toujours pas le bonheur. Il décida d'aller jusqu'au bout de l'ascèse et cessa de se nourrir sous l'admiration de ses disciples. Mais, alors qu'il allait mourir de faim, il céda, et accepta un bol de riz offert par une villageoise compatissante. Il compris que tout ça était vain et ne le menait qu'à une nouvelle souffrance.
Ses disciples virent cet "échec" comme une faiblesse, il le méprisèrent et l’abandonnèrent. Gautama était seul. Il aurait pu rentrer auprès de sa famille et retrouver l’opulence, mais il n'en voyais pas l'intérêt, et savait que tout ce que cette vie aurait à lui offrir était vain. Il aurait pu reprendre son ascèse, se mortifier avec zèle, mais il ne voyais là qu'un nouvel excès tout aussi futile. Il se remis à se nourrir, en prenant une fois par jour un bol de riz offert par les villageois apitoyés. Le monde devait lui paraître bien vide de sens... Il médita sur sa condition, sur ce qu'il avait vécu et sur ce qui lui restait à vivre. Et il décida d'en finir. Il s’assit au pied d'un arbre et se promis à lui même de ne pas en bouger avant d'avoir compris.
S'en suis un épisode symbolique, comparable à la tentation de Jésus dans le désert. Mara, dieu de la mort, apparaît à Gautama. Il lui propose de lui offrir tout ce qu'on peut trouver dans le monde : richesse, pouvoir, luxure. Il lui offre tout ce qui peut lui être offert. Mais Bouddha reste impassible. Il sait que rien de tout cela n'a vraiment d'importance. Les filles de Mara dansent autour de lui, il reste impassible. Il sait que tout les cadeaux qui peuvent il être fait sont futile, fugace et insatisfaisant. Il ne se laisse pas distraire par les promesses mensongères de Mara, il n'y accorde pas la moindre importance. Alors, il touche le sol, prend la Terre à témoin : il est libre. Mara disparaît et Gautama se fera désormais appeler Buddha, l'éveillé.
Suite à cela, Bouddha voyagera énormément et séduira les foules par sa sérénité et la sagesse de chacun de ses mots. Une large communauté se formera autour de lui. Ses disciples suivront la voie du milieu, s'abstenant autant des illusions de la vie mondaine que de celle de l'extrême ascétique. Ils étaient nomades, ne s'encombraient d'aucune possession, ne fondaient pas de famille et ne procréaient pas, ne commettaient aucun mal, ne mangeaient qu'un repas par jour, ne prenaient que ce qui leur était offert et refusaient l'argent, ne s'enivraient pas, ne mentaient pas et consacraient toute leur vie à chercher l'éveil et à aider les autres à s'y diriger.
A 80 ans, Bouddha succomba à une indigestion. Tous les éléments qui composaient son être se dissipèrent, ne laissant en le monde rien d'autre de lui que son enseignement. Il connu le Parinirvana, l'extinction parfaite et totale, sans reste, sans trace.
Parasamgate- nouveau membre
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